Pauvre petit paysan d'Ibrin tu es, petit paysan tu resteras. Moi, Garland je me souvenais tout le temps de cette phrase que me comtait ma grand-mère critiquant la politique du Roi qui était alors Roland III. Elle se plaignait du fait que nous étions comme des pantins ne servant a rien d'autre que payait des taxes pour un Roi dont on avait jamais vu le visage. Lorsqu'une catastrophe ou quelqu'un incident se produisait nous étions, la, ignoré du Seigneur. Et sous le règne de Roland IV rien avait changé. Nous étions toujours dans une région éloigné de la capitale et ignoré de tous. Nous payions toujours les mêmes taxes. Et en plus la récolte de l'année était déjà dévoré par les araignées qui pullulaient dans la région. La vie devenait trop dur pour ma femme, mon fils et moi même. Je ne voulais pas que mon fils Murth connaisse les mêmes choses que moi, je souhaitais qu'il fasse des études a Trigorn. Ma femme, elle, était une petite couturière, elle fabriquait des habits de pails pour les habitants du village. Mais ce qui me donnait envie de partir d'ici c'était la missive publié dans le petit bar de notre village qui venait tout droit de la capitale du commerce:
Cher frère de province, Trigorn recherche des hommes pour partir en mer dans l'expédition visant a savoir si la légende disant qu'un continent nommé Harroka existe au nord de la mer mirène. Vous serez matelot de l'Hurricane sous les ordres du capitaine Grigore, ce travail sera bien entendu rémunéré de 5 pièces d'or la journée, soit une belle somme pour la totalité de l'expédition. La durée n'est pas défini a cause du manque d'information sur le continent recherché.
Bien amicalement
La Mairie de Trigorn.
Il faut avoué qu'il était peu courant de voir de telles annonces, surtout celle qui nous emmenait vers la mer. Vivant au pied du mont Khuzdul je ne l'avais jamais vu et je ne connaissais d'elle que les légendes que racontait les anciens du village. Mais en même temps, cette proposition était des plus intéressante. Le travail était bien payé par rapport a ce que nous rapportait l'agriculture et puis je pouvais inscrire Murth a la grande école de Trigorn. Ma femme n'aurait pas eu de problème a trouvé un travaille avec ses grands talents de couturière.
La mer mirène m'intriguait toujours, les richesses qu'elle pouvait contenir, ses drames et ses victoires. On me racontait que c'était le bout du monde, la ou une étendu du s'éloignait a l'infini, ou presque. A force de partir vers le nord, on arrivait a une montagne sortant de l'eau avec a son sommet un château entouré d'une tempête de vague et d'orage. On disait que Démonio vivait dans cet endroit glauque. L'expédition visait sans doute a y aller, et tant mieux. J'ai toujours été d'un naturel curieux et plus les choses me paraissaient dur et plus je voulais y aller.
Après une discussion avec ma femme nous primes la décision de partir pour Trigorn, j'avais vendu au voisin mes terres et le peu de récolte qu'elle contenait histoire d'avoir quelque sous en poche. Nous avions prévu de nous acheter une maison dans Trigorn Est, un nouveau quartier des plus attractifs. Une petite demeure en bois, petite certes, mais assez cher, par contre moins cher que la plupart des autres maisons de la ville. J'effectuais un prêt a la banque d'Ibrin qui communiquait avec celle de Trigorn, nous étions parer a partir en ce 10 Drane Mortis 1201.
A suivre Chapitre 2: Le départ
Sam 10 Nov - 16:29